Le projet Erasmus associant le collège St Jean-Baptiste, le Lycée La Mennais de Guérande et l’Agrupamento de Escolas Miguel Torga de Bragança vient de se conclure. Ce sont deux semaines intenses et intensives de travail autour du cinéma que nos élèves ont vécues.
Pensé en deux temps, une semaine en France en octobre et une semaine en novembre au Portugal, à Bragança, ce projet a permis à 16 élèves français et 7 élèves portugais de se rencontrer et d’en apprendre davantage sur la culture cinématographique et les traditions de leurs pays respectifs.
Ils ont en effet participé au festival d’adaptation cinématographique De La Page à l’Image du Croisic, rencontré le réalisateur Clovis Cornillac, organisé une projection du Film Aniki Bóbó de Manoël de Oliveira au cinéma Atlantic de la Turballe et réalisé un court métrage en s’inspirant librement du film de Jacques Tati Les Vacances de Monsieur Hulot qu’ils avaient préalablement vu et étudié. C’est Elodie Ferré, réalisatrice nantaise, qui les a encadrés sur le tournage au Pouliguen qui aura été une riche expérience. Ne manquez pas de visionner leur film disponible sur notre chaîne Youtube !
Au Portugal, le programme n’a pas été moins attrayant : visite du Musée Manoël de Oliveira à Porto et de l’exposition permanente consacrée à Agnès Varda, découverte du décor naturel du film Aniki Bóbó sur les berges du Douro ou encore visioconférence privée particulièrement riche avec Cristèle Alvès Meira dont le film Alma Viva sortira en France en mars et est d’ores et déjà sélectionné pour les Oscars 2023. Le groupe a également eu la chance de participer à La Festa do cinema francês de Porto. C’est Tout le monde aime Jeanne (Todo a gente gosta de Jeanne) que le groupe français est allé voir. Céline Devaux, la réalisatrice a répondu aux questions du public et des élèves.
Par ailleurs, les jeunes chanceux du projet, âgés de 12 à 16 ans, qui avaient été sélectionnés car ils participent ou ont participé à l’option cinéma hebdomadaire de 2 heures dispensée au collège par deux professeurs de français, ont eu le loisir de découvrir la culture lusophone dans des familles-hôtes qui les ont reçus comme des rois. Des amitiés sont indéniablement nées tout comme des velléités de découverte et pourquoi pas de nouvelles participations à des mobilités Erasmus à l’avenir.
